Annuaire, n° 9
Annuaire, n° 9.
Il y a moins d'idées et de considérations nouvelles dans ce 9e numéro que dans
le précédent ; mais la plupart des articles qu'il contient présentent plus de
développement, et sont par là plus propres à favoriser les progrès des études
météorologiques.
Si le discours préliminaire mérite d'être pris en considération, c'est plus pour
la philosophie et pour caractériser le siècle actuel, que pour éclairer l'étude
même de l'atmosphère. J'y expose des vérités sans réplique à l'égard de la
conduite des sociétés savantes relativement à la météorologie. On y voit que je
veux bien supposer qu'elles ne croyent pas à la possibilité de ses progrès, afin
de ne donner aucune attention aux produits des intérêts personnels qui peuvent
guider les membres qui les composent, et les mettre dans le cas de sacrifier le
bien qu'ils pourroient faire au sentiment secret qui les porte à ne point s'en
occuper.
Ceux qui ont lu ce discours auront probablement été frappés de la force des
idées qu'il présente, et de la nécessité du silence où il réduit les hommes
qu'il a en vue ; car il est impossible de répliquer à des considérations aussi
évidentes. En attendant, mes observations et mes réflexions sont consignées ; on
les retrouvera dans un temps quelconque.
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